L’histoire de la commune

Fébruans, Fréboens, Frébuans.

Altitude : 239m

Etymologie:

Rousset écrit (3) que Frébuans, Furbuans, Fébruans, paraît dériver de Fébrua, Déesse des Purifications chez les Romains, et la Sorne de Soranus, dieu des morts chez les Sabins.

Cependant, le nom Fluans (4), ou de Fébruans (5), qui figure sur certaines vieilles cartes est inexact, et les fébruales, ou expiations pratiquées au début février par les Romains, n’ont laissé aucun souvenir ici.

Du XIIè siecle à nos jours, Frébuans s’est appelé Freboen, Frébuen, Froubuan, Froubian, Frébian.La prononciation locale est Froubuans ; elle n’est pas sans importance, car dans toute la région, elle s’est souvent conservée intacte à travers les siecles, et correspond aux noms des plus anciens titres.

(3) article de Frébuans
(4) carte de Sanson D’abbeville (1658)
(5) cates de Cassini et du département du Jura (1790)

Selon d’autres sources, Frébuans résulterait d’une déformation de frais brouillard, ce qui donnerait une image peu flatteuse de son climat.

Notice Historique :

Frébuans paraît avoir été bâti sur l’emplacement ou les ruines de quelque villa romaine qui dominait la rive gauche de la Sorne.
Des tuileaux à rebords et d’autres débris de construction, arrachés en 1854, dans la contrée dite « Au Grand Prost », nous font pressentir vaguement cette première page de l’histoire.
La tradition seule nous raconte la fondation de son église de Saint-Georges et de son prieuré de Saint-Vincent. Il faut passer d’un bond au XII ème siècle.
A la « Perouse » était un ancien chemin partant de Lons, traversant Chilly, Frébuans et Trenal et aboutissant sur une route qui se dirigeait sur Louhans.
Saint-Georges a la prétention d’avoir été un des premiers postes occupés dans la province par la propagande chrétienne.
Ce village regarde son église comme contemporaine de celles de Saint-Etienne de Coldres, de Châtel et de Besançon;mais nous pensons que sa construction est postérieure à l’établissement des Bourguignons dans notre pays et qu’elle ne remonte qu’au VI ème siècle.
Un monastère de bénédictins s’était formé non loin de cette église dans le lieu dit « La cour Saint-Vincent ». Les religieux qui l’habitaient se retirèrent à Baume du X ème au XI ème siècle.
Le premier titre connu qui mentionne l’Eglise Saint-Georges est la bulle du pape Clément III qui en confirma la possession en 1190 à l’Abbaye de Baume.
Seigneurie de Frébuans :
Il ne paraît pas que ce village ait eu avant le XIV ème siècle, d’autres seigneurs directs que ceux du château de Pymont.
Louis de Chalon, Sire d’Arguel et de Cuiseaux marié en 1360 à Marguerite de Vienne inféoda Frébuans à Claude de Baume, d’Arlay, l’un de ses écuyers.
Le 9 avril 1453, Jean, fils de Pierre Simon, céda ce fief à Guillaume de Vaudrey, seigneur de Courlaoux et du Pin.